
Précieux
» Il faudrait trouver ou créer une synthèse du rêve et la veille. Et forger avec elle le poème : avec ces étranges mots amphibies qui ont la faculté de se prononcer des deux côtés. Et faire un pas plus loin, abolir les transitions, parler avec cette façon unitive d’être homme, et laisser le poème glisser naturellement du lit universel de ce qui est endormi au toit universel de ce qui est éveillé. »
Roberto Juarroz – Fragments verticaux – Presque pensée 96
Par ta magie ce sont les draps qu prennent les plis du corps…*