
Sweet dreams
« Je ne comprends pas le poète qui frémit de percer « les portes d’ivoire ou de corne » qui séparent le dormeur du « monde invisible » (Nerval). J’adore, au contraire, m’abandonner aux bras pneumatiques du sommeil, porter cette vague qui me porte, me sentir pénétrante et pénétrée, féminine-masculine, couple parfait parce que jamais en paix, éternelle poursuite, heureuse échappée, discordance insoluble, le somme comme un des beaux arts. »
Le beau texte de Julia Kristeva, dans son entier, par là :
http://www.kristeva.fr/endormant.html
Fougère et yeux verts
Vipère et s’y perd;
Espère…