Et puis aujourd’hui, c’est dimanche, jour des présents.
Envie de jouer à contre-jour avec quelques feuilles de nénuphars, un peu d’eau stagnante, un soleil rasant et une optique à zone plate. Et hop, voici pour vous, un bouquet de lucioles !
Avec mes baisers, mes pensées, et ces quelques mots de Georges Didi-Huberman, extraits de son livre Survivance des lucioles :
» Et d’abord, les lucioles ont-elles vraiment disparu ? Ont-elles toutes disparu ? Émettent-elles encore – mais d’où ? – leur merveilleux signaux intermittents ? Se cherchent-elles encore quelque part, se parlent-elles, s’aiment-elles malgré tout, malgré le tout de la machine, malgré la nuit obscure, malgré les projecteurs féroces ? »
Une neige de bulles, et bulle la magie comme un secret des eaux, et le regard se perd dans la lumière