
… on the wild side …
« Et nous voyagions parmi les îles aux rivages nus comme un étrange squelette de poisson sur le sable,
Et le ciel tout entier, vide et blanc, était une grande aile de ramier frappant le silence en mesure,
Et les dauphins au cœur de l’eau vive faisaient des taches sombres comme les mouvements de l’âme,
Tels les mouvements de l’imagination, les mains de ceux qui se tuent, à tâtons, dans leur sommeil. »
(Georges Seferis – Les anges sont blancs – In Poèmes (1933-1955) traduction Jacques Lacarrière et Lorand Gaspar – Gallimard)
Comme un fil de soie dans la paix du jour, glisse la blancheur, et les lignes s’épurent, dessinent un nu de l’âme