
« Je n’ose vous décrire tous ces états que la peinture me fait traverser. Ils semblent paradoxaux et pourtant celui qui ne craint pas de paraître un vieux fou excentrique, celui qui a le tempérament ouvert à l’expérimentation, celui qui ose explorer, éprouver tous les contrastes de sa nature intime, acquiert une certaine acuité intuitive. Il soigne par cette voie le pouvoir de sublimer.
L’écriture spontanée au pinceau, ne faut-il pas l’enrichir, la nourrir, lui offrir cette palette polyphonique inouïe de la variation de nos perceptions ? »
Charles Juliet – Entretiens avec Fabienne Verdier – Albin Michel – 2007)
Beauté du contraste, le vénéneux peut-être mais où se sublime une pureté essentielle
Abîme de lumière, la chute au cœur du monde, y luit la clarté unique, son infini