
… lire les mots des peintres …
« Alechinsky écrit : « Des spectres d’arbres se dressent en négatif sur un fond d’encre noir. Je pense aux incendies de forêt. Mais s’émouvoir de la mort des arbres, pinceau à la main devant une feuille de papier ne va pas sans contradictions : le papier, la gomme de Sénégal (de la sève qui parle dans le blanc des lignes), une bolée d’encre de Chine (du charbon de bois) procèdent de la forêt. On doit beaucoup aux arbres, c’est du reste en les observant que j’ai appris à dessiner. »
Marcelin Pleynet – Alechinssky – Le pinceau voyageur – Gallimard -2002
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