
Cet irrépressible besoin des arbres …
« Dans le dessin, deux forces se cherchent : le tangible et l’insaisissable.
Le tangible a besoin de toucher, se manifester, saisir. Atteindre les feuilles au bout des branches pour me prouver que je vis.
L’insaisissable est toujours présent sous forme d’espace ou sous forme de rythme, mouvement continu.
Leur relation est souvent orageuse car, par expérience, ils ne font pas confiance à l’artiste. »
Alexandre Hollan – Je suis ce que je vois – Notes sur la peinture et le dessin 2006-2011 – Éditions Le temps qu’il fait – 2013
Comme une tendresse de feuillages glisse dans le ciel, et leur douceur efface la tristesse, reçoit la promesse où s’affermira le jour, sa force d’éblouissement
Comme une douce esquisse, sa plongée dans l’infini, et l’accueil si sûr d’un incendie de lumière