Par : mondessensibles

Fév 12

Catégorie: les mots des autres

3 Commentaires

« Respirer, humer est un acte révolutionnaire. Il suffit de flairer la société pour savoir qu’un changement radical s’annonce. A. imagine l’odeur de la liberté aussi prenante que celle de la folie. Le nez détecteur de névroses. L’odeur de la peur, celle de l’angoisse, celle de la prétention, celle de la superficialité. Le nez renseigne avec une précision redoutable. Il flaire le cœur    et son absence, le courage et la lâcheté, l’intrépidité. Le nez pense moins que les autres sens, il est l’artiste de la perception directe. Marcher sur le tronc d’un arbre tombé sur la rivière, jouer avec le vent, rester en équilibre, bras ouverts, sentir l’espace complice, recueillir les informations des fluides et de l’oreille interne, se savoir dans l’espace, dans la légèreté, la lenteur, tout le corps à l’écoute, le corps oiseau. »

Antoni Casas Ros – Lento – Christophe Lucquin Éditeur – 2014 201502012 humer web-3201502012 humer web-2201502012 humer web-4

3 commentaires sur “…”

  1. Comme un cœur de lumière dans une trouée de ciel, et le silence se fait musique, et dans son chant, palpite comme l’intime de la forêt, le cœur sensible du jour

  2. Et penchent les arbres, tendent leurs branches, comme dans un appel de lumière, on dirait que la forêt s’anime de pensers soyeux, doux comme des rêves d’enfant, dans le berceau des contes et des légendes

  3. La lumière, là-bas, très loin, dans le frisson des arbres, et le jour ne s’éteindra pas qu’elle n’ait saisi ton cœur, l’ait brodé d’une joie très douce, comme pour un très long voyage


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