Laisser libre la fleur, laisser libre sa chute, sa tige à peine, si fine, comme un respir de la lumière, la laisser glisser, et se laisser éblouir de sa clarté, si puissante, toujours, l’emprise du jour où s’effacent les ombres
Légère et penchée, une fleur, où penchent comme les souvenirs si doux des amours tendres et fragiles, si chères au cœur rêveur des poètes, dans l’autrefois de leurs chants
Comme suinte le sang, une fleur déclot ses pétales, son cœur à nu, et l’effleure la main du jour, et la garde, divine essence d’un regard qui nous aime
Laisser libre la fleur, laisser libre sa chute, sa tige à peine, si fine, comme un respir de la lumière, la laisser glisser, et se laisser éblouir de sa clarté, si puissante, toujours, l’emprise du jour où s’effacent les ombres
Une fleur, et juste la saisir, l’offrir à la splendeur du jour, comme au matin s’offre un sourire de printemps
Légère et penchée, une fleur, où penchent comme les souvenirs si doux des amours tendres et fragiles, si chères au cœur rêveur des poètes, dans l’autrefois de leurs chants
Comme un fil, si léger, où la fleur serait en nous ce qui nous lie, d’âme à âme
Laisser glisser, comme choit la fleur oubliée en son déclin, mais le vent s’élève, qui délivre la chute en envol de lumière
Comme suinte le sang, une fleur déclot ses pétales, son cœur à nu, et l’effleure la main du jour, et la garde, divine essence d’un regard qui nous aime