
« J’ai un défaut : je suis dissipé. Dans mes moments de calme, mes pensées s’égarent en tous sens ; dans mes moments d’agitation, elles tourbillonnent. Je ne sais jamais si le courant va les emporter. Si je pouvais attacher mon esprit comme on attache un mouton, quelle difficulté y aurait-il ? Mais j’ai beau faire, mon esprit bat la campagne. A moins d’éliminer ce défaut, je ne parviendrai jamais à la sagesse. »
(Tang Zhen – Des Moyens de la sagesse – Traduction : Jacques Gernet)
Je ne sais pas trop si j’aspire vraiment à la sagesse, mais pour le reste, ça colle assez …
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