
Toujours descendre en soi-même pour aller y puiser le réel.
C’est peut-être ça, photographier, au fond.
Et pour ça, il faut du temps. Beaucoup plus que du temps, il faut de la lenteur. La lenteur d’un jour de pluie tout gris. La lenteur d’un lac.
Il faut beaucoup d’errances aussi. Errer en soi, libre. Cette liberté qu’on se donne parfois d’oser plonger dans nos méandres, dans nos labyrinthes, dans nos vallées profondes. De toute façon, les vallées ne sont vraiment belles que lorsqu’elles sont profondes.
Belles compo, teintes et mouvements j’aime beaucoup ;)