« Ce que j’ai toujours apprécié dans cette ville, c’est qu’elle ne dissimule ni ses plaies, ni ses fissures, ni ses crevasses, ni ces affaissements. Ce qui est rompu, entrouvert ou lézardé est exhibé. On bouche, on recolle, on colmate, de telle sorte que le geste réparateur se voit toujours.
Venise pratique supérieurement la technique japonaise du kintsugi, la plus belle des leçons : raccommoder, oui, mais en montrant le bricolage, la trace de la réparation. »

(Jean-Paul Kaufmann – Venise à double tour – Folio – 2019)

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