
Depuis longtemps …
… j’arpente les galeries des musées et je plonge dans la peinture avec gourmandise. Immersion des yeux, des heures durant.
Depuis quelques années, je regarde l’art du flamenco et je me suis prise au jeu d’essayer d’en comprendre un petit quelque chose par la photographie. Autre plongée dans un monde pour moi jusqu’alors inconnu.
Et par ce jeu des associations plutôt libres qui nourrit mon travail, je me suis souvent prise à comparer les danseuses et leur bata de cola à des Vénus sortant des flots … Oui.
Il y a quelque chose d’anadyomène dans ce vêtement.
Des volants, des kilomètres de tissu comme une mer d’écume autour des jambes et des pieds des danseuses.
Mer déchaînée.
Un vent qui se lève, soulève l’écume.
Mouvance. Tempête.
Sous l’écume, la terre.
(Un grand merci à Alejandra Gonzalez : dans la robe, c’est elle qui danse)
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