
« Seul l’arbre permettrait de rattraper les paysages. Mais nous avons rompu avec lui : il n’est que de voir les banlieues de nos villes, ou ces zones industrielles à l’aspect désespérément minéral. Quant aux supermarchés des périphéries urbaines, conçus tout exprès pour l’homme motorisé, quelques drapeaux ridicules les dispensent de tout espace vert. Il faut au plus vite nous réconcilier avec l’arbre. Et il est urgent d’imposer des normes en matière de paysage, comme on le fait déjà en matière de pollution : planter tant d’arbres à l’hectare bâti, joindre un projet et un budget environnement au permis de construire, etc. »
Le regretté Jean-Marie Pelt écrivait ceci dans L’homme renaturé »en 1977 …
Quarante années plus tard, la réconciliation n’a toujours pas eu lieu. Ou pire fait semblant d’avoir eu lieu.
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